"Mamadou", "rabzouz", "cocottes"... des propos attribués à Emmanuel Macron font polémiques, l'Élysée dément
Le président dans la tourmente. Le mercredi 18 décembre, Le Monde publiait la première des quatre parties de son enquête sur l’exercice du pouvoir présidentiel d’Emmanuel Macron, dévoilant notamment que le chef de l’État et son entourage n’auraient pas tendres avec Gabriel Attal lorsqu’il était le locataire de Matignon. Depuis, le quotidien a sorti la suite de son enquête, ajoutant à ses précédentes révélations de nouveaux éléments. Le jeudi 19 décembre, plusieurs déclarations attribuées au président et rapportées par Le Monde étaient épinglées par une partie de la sphère politique.
Car après avoir raconté l’atmosphère de vestiaire de foot qui semble régner à l’Élysée, mettant en lumière l’homophobie décomplexée des plus hautes sphères de l’État, Emmanuel Macron fait désormais face à de nouveaux propos polémiques. Le Monde explique que celui qui était le jeudi 19 décembre hué à Mayotte aurait déclaré à Aurélien Rousseau, alors ministre de la Santé, que "le problème des urgences dans ce pays, c’est que c’est rempli de Mamadou". Un autre extrait de l’enquête le place ensuite en plein entretien avec Valeurs Actuelles, un magazine d’extrême droite, durant lequel il aurait utilisé le terme "rabzouz" pour désigner les Français d’origine maghrébine alors que la discussion était au sujet de l’immigration. "Vous êtes très bon quand vous venez sur notre terrain" lui aurait fait remarquer quelques mois plus tôt Geoffroy Lejeune, l’intervieweur et directeur de la publication du magazine. (...)