Mamans et championnes, ces athlètes qui bousculent les JO et ne veulent pas choisir entre sport et vie de famille

"J’aimerais avoir ma fille avec moi pour me sentir bien et être à fond dans ma dernière ligne droite de ces Jeux olympiques". Telle est la demande formulée par la double championne olympique Clarisse Agbegnenou en janvier 2024 au président de la République Emmanuel Macron en visite au Dojo de l’INSEP*. En effet, âgée de 18 mois Athéna accompagne partout sa maman judoka. En réponse, fin février, le comité olympique français annonçait que des chambres à l’hôtel Pleyel situé à quelques centaines de mètres du village olympique à Saint-Denis recevront les mères qui allaitent leur enfant afin de proposer "les meilleures conditions d’équilibre" aux compétitrices. Le lieu accueillera aussi les parents athlètes et leurs enfants durant la journée.

Dès mai 2023, moins d’un an après avoir accouché, Clarisse Agbegnenou prouvait au grand public mais aussi aux dirigeants sportifs que maternité et performance sportive étaient compatibles. Depuis, la judokate profite de sa notoriété pour bouger les lignes dans le sport féminin et faire entendre sa voix. Et elle n’est pas la seule. D’autres athlètes telles que la boxeuse Estelle Mossely, la lanceuse de disque Mélina Robert-Michon, les handballeuses Cléopâtre Darleux et Laura Glauser, ou les navigatrices Camille Lecointre et Charline Picon font figure de modèles pour avoir fait le choix d’une ou plusieurs grossesses en pleine activité et être parvenues à décrocher des médailles.

Après trois ans d'absence en raison d'une blessure (rupture totale du (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite