Des managers empathiques pour des entreprises où il fait bon vivre

« Le travail, c'est d'abord l'humain »

Nicole Degbo*, 45 ans

« J'assume aujourd'hui ma singularité, j'ai même choisi de faire mon coming out à ce sujet sur les réseaux sociaux, pour expliquer que l'hypersensibilité peut être bien vécue. Car on en parle beaucoup, mais trop souvent sous l'angle de l'inadaptation », estime Nicole Degbo, pour qui les diffcultés ont commencé très tôt. Ses parents ont été les premiers à la considérer comme une « équation inconnue », confie-t-elle, et à remarquer sa différence. « Je les tyrannisais avec mes “pourquoi ceci”, “pourquoi cela” ! L'écart avec les autres s'est encore plus creusé dans le cadre professionnel. » Nicole travaille dans les milieux de la finance pour de grands groupes américains quand elle passe des tests de QI (quotient intellectuel) et de QE (quotient émotionnel). « J'étais depuis longtemps dans une forme de déni. Je pensais que j'étais dans la norme et que c'étaient les autres qui étaient trop conformistes, trop enfermés dans le cadre établi et dans leur zone de confort. Désormais, je sais que ce n'est pas la bonne lecture ! » Il faudra donc sept ans à Nicole Degbo pour découvrir qu'elle est hypersensible et aussi haut potentiel. Une découverte qui l'amène à créer en 2016 sa société en « gouvernance stratégique », La Cabrik. L'objectif ? « Accompagner les transformations des entreprises pour relier l'économie à l'humain, avec par ailleurs un...

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