Manger des aliments transformés ou ultra-transformés augmenterait le risque de cancers

Les résultats de l'étude (source 1) de cohorte prospective Epic, qui a suivi plus de 450 000 personnes dans dix pays européens sur une période de 25 ans, ont confirmé l'association précédemment observée dans l'étude NutriNet-Santé en France. Les scientifiques ont montré que la substitution d'aliments industriels par une quantité équivalente de produits peu transformés devrait être intégrée dans les politiques de santé publique, mais il reste à déterminer la meilleure façon d'atteindre cette transition alimentaire. L'étude a également révélé que la consommation d'aliments ultratransformés était associée à une augmentation du risque de cancers ORL, digestifs et du sein à la ménopause, tandis que la substitution de 10 % de ces aliments par des aliments peu transformés et réduisait le risque de cancers ORL, du côlon et du carcinome hépatocellulaire. La cohorte a recruté les participants entre mars 1991 et juillet 2001, indemnes de cancer à l'inclusion, pour un suivi allant jusqu'en décembre 2009 et décembre 2013 selon les registres nationaux des cancers. Les données des cancers ont été croisées avec les questionnaires alimentaires remplis par les patients ou renseignés en entretien en face-à-face par un professionnel (source 2).

Une nouvelle classification

La classification Nova a été utilisée pour évaluer le degré de transformation des aliments, allant de 1 à 4, et le groupe 4 correspondait...

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