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Manifestations contre la réforme des retraites : des épisodes de violence embrasent la France

La journée du jeudi 23 mars a été rythmée par de nombreux épisodes de violence partout en France. Dans la capitale, des éléments radicaux sont parvenus à déjouer la vigilance des forces de l’ordre pour commettre de multiples saccages dans la capitale. En région, le porche de la mairie de Bordeaux a été incendié. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ne pointe pas seulement du doigt les « black blocs ».

Des épisodes de violence ont émaillé les manifestations contre la réforme des retraites un peu partout en France, ce jeudi 23 mars. Des heurts avec les forces de l’ordre ont eu lieu dans les différents « cortèges sauvages », qui se mobilisaient contre la réforme des retraites dans la soirée de jeudi soir, à Paris notamment.

Les affrontements dans la capitale ont explosé dès le milieu d’après-midi, quelques heures après le début du rassemblement d’une centaine de milliers de personnes sur la place de la Bastille, affirment les autorités.

Dans la capitale, de nombreux radicaux

Dans les rues de la capitale, de nombreux éléments radicaux issus de « black blocs » seraient parvenus à s’immiscer parmi les manifestants malgré les contrôles effectués en amont par la police. Aucun chiffre officiel n'a été communiqué, mais le quotidien « Le Figaro » a estimé qu'ils étaient 1500 au total. Les casseurs ont semé derrière eux saccages et dégradations, dont des vitrines de grandes enseignes et d’agences bancaires brisées, mais aussi des tags sur la devanture de certains commerces.

Face à ces actes de violence, les CRS et gendarmes mobiles ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes et en effectuant des bonds défensifs. « Mort au roi, mort à Darmanin », pouvait-on lire sur certaines devantures, relate le quotidien.

Les violences sont ensuite montées en grade en fin d’après-midi quand le « black bloc » a...

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