Maquillage : la « dopamine beauty »

La beauté n'est pas futile. Plein fard sur les bienfaits émotionnels qu'elle peut nous apporter.

Le dernier phénomène en vue dans la sphère beauté ? La « dopamine beauty », un mouvement récent ainsi nommé en référence à cette hormone du bonheur. L’essentiel ne serait pas tant de suivre une tendance que d’aimer ce que l’on voit dans son miroir. « Ayant maquillé des femmes pendant plus de dix ans, je me suis beaucoup intéressée au sujet, explique Frédérique Pétorin. C’est en mettant, en conscience, du “beau” sur son visage que l’on touche à sa beauté intérieure. » On peut se faire belle et aller jardiner, le fait de s’occuper de soi est indépendant de ce que nous faisons dans la journée. Pour s’envelopper de joie et de positivité, on mise sur le fuchsia, le orange, le bleu, le vert (sauf le kaki) ou le cuivré. Le groupe NPD indique dans une étude (« Makeup attitudes and usage report », États-Unis, 2022) que la Gen Z et les millennials se maquillent principalement pour booster leur confiance en eux, et 30 % des femmes, toutes générations confondues, parce que cela leur procure de la joie. « Le maquillage répond au besoin émotionnel d’avoir une belle allure et de se sentir mieux dans sa peau », commente Larissa Jensen, spécialiste du secteur beauté chez NPD. Quand ça va mal, le maquillage tire son pouvoir du fait que « notre enveloppe charnelle est la seule chose que l’on puisse modifier quand on se sent impuissante », écrit notre journaliste Valentine Pétry dans son essai « Make-up, le maquillage mis à...

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