Maternité : en cas de dépression du post-partum, l’employeur a aussi son rôle à jouer

La façon dont une entreprise gère le retour d’une femme après son congé maternité peut avoir un impact très net sur sa santé mentale, révèle une nouvelle étude.

Chaque année, après la naissance de leur enfant, jusqu’à 100 000 femmes souffriraient d’une dépression du post-partum. Au-delà de ce trouble mental, qui nécessite une prise en charge et un suivi de la part d’un spécialiste, 22 % des mères disent avoir vécu sereinement leur post-partum. C’est ce que démontre une nouvelle étude de l’université de Géorgie (États-Unis), publiée en juillet dans la revue « Maternal and Child Health Journal ». Selon ses auteurs, la façon dont une entreprise gère le retour au travail d’une mère peut avoir un impact significatif sur sa santé mentale.

Entre les hormones en chute libre, les doutes, les nuits hachées, la solitude ou encore le bouleversement que constitue l’arrivée d’un nouveau-né, la période qui suit la naissance d’un enfant est souvent compliquée pour les jeunes mères. Si le soutien de leur conjoint.e, de leurs proches et du personnel médical est évidemment indispensable pour les aider à faire face, son employeur a aussi son rôle à jouer.

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Le congé maternité ne suffit pas

En France comme aux États-Unis, des mesures existent déjà pour faciliter la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale : congé maternité payé, flexibilité des horaires, télétravail… « Mais le retour au travail est plus que cela car, bien que le congé maternité soit une ressource importante, il...

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