Meghan Markle a rédigé un essai puissant sur les règles et l’égalité
Comme elle l’a déjà prouvé en Décembre dernier lorsqu’elle a parlé du fait d’être une actrice biraciale, Meghan Markle n’a pas peur de soulever les questions concernant l’égalité et l’identité.
Et aujourd’hui, au lendemain de la Journée internationale de la Femme, Meghan Markle a choisi d’aborder un autre sujet dans un essai puissant rédigé pour le Time magazine : les règles.
Dans son article intitulé « Voici comment les règles affectent le potentiel », l’actrice parle des stigmates auxquels les filles et les femmes doivent faire face dans les pays en voie de développement, et cela pour la simple raison qu’elles ont leurs règles.
To always knowing your worth ✨ #IWD
A post shared by Meghan Markle (@meghanmarkle) on Mar 8, 2017 at 7:18am PST
« De l’Afrique subsaharienne à l’Inde, en passant par l’Iran et de nombreux autres pays, les stigmates entourant les menstruations et le manque d’accès à un bon assainissement empêchent directement les jeunes filles et les femmes de poursuivre leurs études », a-t-elle écrit.
Elle explique aussi à quel point, dans de nombreuses régions du monde, l’énorme tabou qui entoure les règles entrave l’éducation des filles, tout comme leurs ambitions.
Elle souligne également que, par exemple, même si une fille est scolarisée et manque l’école à cause de ses règles, avec le temps « les absences cumulées représentant 145 jours la placeront automatiquement derrière ses camarades de classe masculins ».
A post shared by Meghan Markle (@meghanmarkle) on Oct 23, 2016 at 3:44pm PDT
« À cause de l’ignominie sociétale présente dans le monde en développement, la honte entourant les menstruations et le fait que cela face obstacle à l’éducation des filles n’est encore qu’une conversation silencieuse », a-t-elle écrit.
« En conséquence, le dialogue dans les ménages et les actions politiques laissent les problèmes de gestion mensuelle de l’hygiène à l’écart. »
« L’ancienne première dame Michelle Obama a déjà abordé ce sujet à la World Bank en Avril 2016, et de nombreuses ONG cherchent activement à mettre en place des réformes et programmes afin de répondre à ce problème, pourtant, le sujet reste encore négligé. »
Puis elle s’est souvenue de ses propres séjours en Inde durant lesquels elle a pu rencontrer des filles et des femmes directement affectées par ce problème.
A post shared by Meghan Markle (@meghanmarkle) on Sep 29, 2016 at 4:59am PDT
« En Janvier, j’ai voyagé à Delhi et Bombay avec World Vision afin de rencontrer des femmes et des filles directement impactées par la stigmatisation de la santé menstruelle et découvrir comment cela entrave leur éducation », a-t-elle écrit.
« En Inde, cent treize millions d’adolescentes âgées de 12 à 14 ans risquent de devoir quitter l’école à cause de la stigmatisation qui entoure les menstruations. »
« Lors de mon séjour là-bas, de nombreuses filles m’ont expliqué qu’elles étaient gênées de devoir aller à l’école durant leurs règles car elles sont mal équipées, elles ne disposent que de chiffons, elles ne peuvent pas participer en sport, et sans sanitaires pour prendre soin d’elles, elles finissent bien souvent par abandonner l’école. »
A post shared by Meghan Markle (@meghanmarkle) on Sep 1, 2016 at 1:02am PDT
Elle a également rappelé que les problèmes causés par le silence qui entoure les règles provoquent des superstitions, la confusion chez les jeunes filles concernant ce qui se passe dans leur corps et la honte.
« Tous ces facteurs perpétuent le cycle de la pauvreté et entravent le rêve des jeunes filles d’avoir un avenir prolifique », a-t-elle ajouté.
Elle a conclu son essai en invitant le monde à parler de ces problèmes, à soutenir des initiatives sur la santé menstruelle et à mobiliser le monde politique.
A post shared by Meghan Markle (@meghanmarkle) on Aug 2, 2016 at 12:36am PDT
« Quand nous autonomisons des filles qui ont soif d’éducation, nous élevons des femmes encouragées à effectuer des changements au sein de leur communauté partout dans le monde », a-t-elle fini.
« Si c’est notre rêve pour elles, l’engagement doit venir de nous. »