Le melon de Cavaillon, la star de l'été s'invite dans notre assiette

Présent en Egypte au Ve siècle avant J.-C., le melon arrive en Occident au Ier siècle chez les Grecs et les Romains. Les papes venus s’installer à Avignon, l’introduisent dans le sud de la France. Sa graine, plantée dans un sol riche et bien drainé, devient fleur puis melon en 90 jours. Vendu sur le marché de Cavaillon, il se popularise au XIXe siècle grâce au chemin de fer qui l’achemine jusqu’à Paris. L’appellation "melon de Cavaillon" désigne alors toutes les cucurbitacées venues du Sud-Est.

Avec 2.800 heures d’ensoleillement par an, la région assure au melon un fort taux de sucre, mesuré en "degré Brix". Ce taux doit être supérieur à 11% pour que le melon soit estampillé "de Cavaillon". Le légume se marie alors très bien avec le salé du jambon de Parme. Car, malgré sa douceur, il s’agit en réalité d’un légume, à l’instar de la courge. D’ailleurs, à l’origine, on le consommait cuit …

Le melon de Cavaillon fait partie de la grande famille des charentais jaunes, le melon le plus consommé et cultivé en France. Ce type commercial regroupe en réalité une centaine de variétés reconnaissables à leur rondeur, écorce vert clair et chair orange. Afin d’éviter la confusion, un changement de nom est à l’étude à l’ONU car le charentais jaune ne vient pas forcément de Charente même si la région fut autrefois une grosse zone de production.

La demande d’IGP "Melon de Cavaillon" a été validée l'an dernier au niveau national. Reste à recevoir l’aval de la Commission Européenne pour entrer dans (...)

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