Messika en habit de diamants

Y aurait-il une partie du corps humain que Valérie Messika ne puisse parer de diamants ? Il semblerait que non. Créoles de nez, boucle de lèvres, pendeloque de front, parures d’oreilles, rail de cheveux, nombril brillant, sautoir de reins, harnais de buste, chaînes de taille, lien de chevilles… Sans même parler du cou et des mains, chairs traditionnellement embrassées par les joailliers. À regarder les trente mannequins battre le pavé du catwalk, monté jeudi 28 septembre au 46 rue Cambon, on ne pouvait être qu’ébloui par l’ingéniosité de cette femme volontaire qui, depuis près de vingt ans maintenant, propose des collections de « diamants décomplexés » visant à faire entrer la joaillerie dans le champ de l’accessoire de mode.

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Carla Bruni au défilé Messika © Getty Images / Getty Images for Messika

À la différence de bon nombre de ses consœurs pour lesquelles la « création » de bijoux a opportunément remplacé le macramé, Valérie Messika a été précurseur dans ce secteur en fondant sa marque en 2005.  « Entre le Manège à Bijoux et la place Vendôme, je sentais qu’il y avait de la place pour une marque qui à la fois encenserait le diamant et le désacraliserait », confie-t-elle. L’autre particularité de Valérie Messika est d’exercer ce métier avec sérieux. Son père, diamantaire reconnu, l’a initiée dès son plus j...


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