#MeToo au cinéma : deux accords signés pour protéger les mineurs des violences sexuelles
Ces avenants, signés ce vendredi 17 mai au Festival de Cannes, ont pour but de mieux « prendre en compte les risques spécifiques » encourus par les acteurs et actrices mineurs sur les tournages de films, et d’encadrer les conditions d’emploi des artistes de moins de 16 ans.
Mieux protéger les mineurs sur les tournages et prévenir les violences et harcèlements sexistes et sexuels (VHSS). Deux avenants à la convention collective nationale de la production cinématographique ont été signés ce vendredi 17 mai au Festival de Cannes, en pleine vague #MeToo en France.
Les partenaires sociaux avaient déjà mis en place en 2020 une cellule d'écoute psychologique et d'accompagnement juridique dédiée aux victimes et témoins de violences sexuelles dans le secteur, puis en 2022 un kit de prévention sur les situations à risque.
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Améliorer « la formation des équipes techniques et artistiques »
« Si la libération de la parole sur ces phénomènes de violence longtemps passés sous silence est progressivement rendue possible, des progrès sont encore nécessaires pour permettre aux signaux d'émerger le plus tôt possible pour les prendre en compte et les traiter immédiatement (...) », peut-on lire dans l'avenant concernant les violences sexuelles.
Cet avenant vise à améliorer « la formation des équipes techniques et artistiques » et « prendre en compte les risques spécifiques à certains métiers, notamment en créant (...) un rôle de référent sur les films ou en définissant des préconisations pour les castings et le tournage de scènes d'intimité ». Le deuxième avenant porte sur les conditions d'emploi des artistes de moins...
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