#MeToo : Judith Godrèche dénonce le silence des « personnes de pouvoir » dans le cinéma français

#MeToo : Judith Godrèche dénonce le silence des « personnes de pouvoir » dans le cinéma français

Judith Godrèche, qui accuse Benoît Jacquot de viols et Jacques Doillon d’agressions sexuelles, déplore le fait de n’avoir été contactée par aucune « personne de pouvoir » dans le cinéma français, depuis sa prise de parole il y a près d’un an.

La comédienne Judith Godrèche, fer de lance de #MeToo en France, a déploré mercredi 18 décembre n'avoir jamais été contactée par « les personnes de pouvoir » dans le cinéma depuis qu'elle a accusé de viols les cinéastes Benoît Jacquot et Jacques Doillon.

« Il n'y a pas une personne de mon passé, qui ait une place établie dans la société du cinéma – donc, entre guillemets, du pouvoir –, il n'y a pas une personne de pouvoir qui m'a écrit depuis que j'ai parlé », a regretté l'actrice de 52 ans, devant la commission d'enquête des députés français sur les violences sexuelles dans le cinéma.

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Un silence qui « dit beaucoup », déclare Judith Godrèche

Selon Judith Godrèche, « ce silence-là dit beaucoup ». « Il dit aussi peut-être : “J'ai peur”. Il dit : “Je n'ai pas envie de perdre ma place. Il dit : “Moi aussi, je dois slalomer (...) pour ne pas me prendre un poteau et être moi aussi recalée à l'arrière du cortège.”»

En début d'année, Judith Godrèche avait déclenché une déflagration en France en accusant de viols le réalisateur Benoît Jacquot, de 25 ans son aîné, avec qui elle avait entretenu une relation quand elle avait 14 ans. Elle a porté des accusations similaires à l'encontre de Jacques Doillon. Des enquêtes sont en cours et les deux cinéastes contestent ces...

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