#MeToo et l’affaire Menendez : un nouveau regard sur les violences intrafamiliales aux États-Unis ?

Lyle Menendez en 1994, lors du premier procès de l'affaire Menéndez.

Les frères Menendez comparaissaient ce lundi 25 novembre devant un tribunal de Californie en vue d'une possible libération mais la décision a été reportée en janvier prochain. Depuis la rentrée, la série « Monstres. L’histoire de Lyle et Erik Menendez », produite par Netflix, interroge sur le traitement judiciaire de l’affaire dans les années 1990. Trente ans après les faits, le parricide des deux frères est condamné moins sévèrement au regard de #MeToo.

Lyle et Erik Menendez auraient-ils été jugés différemment à l’ère post-#MeToo ? Depuis sa sortie sur Netflix le 19 septembre dernier, la  série « Monstres. L’histoire de Lyle et Erik Menendez » suscite de nombreux débats. Elle illustre, surtout, comment le regard a changé sur les violences intrafamiliales aux États-Unis depuis #MeToo, près de trente ans après les faits.

Dans la série sur les frères Menendez, le réalisateur Ryan Murphy dépeint le parcours des deux frères, condamnés en 1996 à la prison à vie pour le meurtre de leurs deux parents. En creux du parricide, se dessine le spectre des violences sexuelles. Alors que les procureurs chargent au procès les deux frères de meurtre avec préméditation, les avocats de la défense reviennent sur les agressions sexuelles subies par Lyle et Erik Menendez. Les deux adolescents avancent comme motivation à leur geste des années de sévices sexuels.

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Leur peine n’en sera pas moins lourde. Les deux frères sont condamnés à la perpétuité en 1996, sans possibilité de liberté conditionnelle. Chacun d’eux est reconnu coupable de deux chefs d'accusation de meurtre au premier degré. « Ils n’ont rien voulu savoir des atteintes sexuelles, ils n’ont même pas cherché à les comprendre », fait valoir Ryan Murphy, dans  un entretien à « Hollywood Reporter ».

« Ils méritent d’être...

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