Meurtre d’une enseignante à Saint-Jean de Luz : un an après, les expertises psychiatriques du suspect remises en question

Cette affaire avait fait le tour des médias et suscité de nombreuses réactions. Il y a maintenant un an, le mercredi 22 février 2023, Agnès Lassalle, une professeure d'espagnol qui enseignait au collège-lycée privé Saint-Thomas-d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz, a été poignardée à mort par l'un de ses élèves. L'adolescent en question, qui était armé d'un couteau, avait touché la victime au niveau du thorax. La professeure d'espagnol âgée de 53 ans est décédée des suites de ses blessures. L'élève incriminé a ensuite été mis en examen pour meurtre, dans le cadre de l'enquête ouverte par la police pour assassinat. Un an après les faits, Le Figaro a révélé, jeudi 22 février 2024, que le principal suspect a fait l'objet de nombreuses expertises tout au long de cette première année d'enquête. Le parquet de Bayonne a ainsi révélé que "plusieurs experts psychiatres" ont examiné l'adolescent, qui est actuellement placé en détention provisoire dans un établissement pénitentiaire pour mineurs. Alors que les investigations se concentrent pour l'instant sur l'état psychiatrique du suspect, son avocat, Me Sagardoytho, a déposé une requête pour obtenir l’abolition, ou l’altération, du discernement de son client dans cette affaire.

L'avocat de l'élève s'est ainsi appuyé sur l'article 122-1 du Code pénal, qui stipule qu’une personne "atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes" n'est pas "pénalement responsable" de (...)

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