Meurtre de Philippine : l'avocate de l'homme appréhendé évoque le moment où il a "basculé"
Samedi 21 septembre 2024, Philippine était retrouvée morte, à moitié enterrée dans le Bois de Boulogne, alors qu'une battue avait été organisée pour la retrouver. La veille, ses parents s'étaient rendus au commissariat pour déclarer sa disparition. Elle ne s'était pas rendue à un rendez-vous chez eux. Son téléphone portable avait pu être localisé dans le Bois de Boulogne, non loin de l'Université dans laquelle elle étudiait. Rapidement, son corps avait finalement été retrouvé. "La victime a été formellement identifiée tard dans la soirée", avait alors rendu officiel le parquet de Paris dimanche 22 septembre 2024, rapportait Le Parisien. Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte. L'autopsie a permis de mettre en lumière que la jeune femme âgée de 19 ans avait été assassinée "par asphyxie". Rapidement, un homme, condamné à sept ans de prison pour viol sur une étudiante âgée de 22 ans en 2019, a été appréhendé. Après avoir passé cinq années en prison, il a finalement été placé en centre de détention en attendant son expulsion vers le Maroc, le 20 juin 2024. Il avait par la suite été remis en liberté le 3 septembre.
Me Laura Beauvais différencie en effet les expériences de son client dans les deux établissements pénitentiaires : "C’est au moment où il a été transféré dans le secteur des majeurs qu’il a basculé. Il ne voyait plus personne et a ressenti cela comme une grande violence. Son comportement devenait inquiétant. Je le voyais : il allait très mal et était dans une grande (...)