Meurtre de Philippine : le suspect accepte d’être extradé vers la France, qu’est-ce que cela signifie pour la suite de l’enquête ?
Le 22 septembre 2024, la tragique découverte a fait le tour des médias français : le corps sans vie d’une étudiante de 19 ans, Philippine, a été retrouvé dans le bois de Boulogne. Le jeune âge de la victime et les circonstances de ce meurtre, vraisemblablement commis par strangulation, ont immédiatement provoqué l’émoi auprès de la population. De leur côté, les partisans d’extrême droite y ont vu une occasion de relancer le débat sur l’immigration, le principal suspect étant sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Trois jours après l’assassinat de Philippine, un homme de 22 ans a été interpellé à Genève, en Suisse. Taha O., originaire du Maroc, était déjà connu des services de police et de justice : arrivé en France en 2019, il a été condamné la même année à sept ans de prison pour un viol commis dans le Val-d’Oise. Après cinq ans derrière les barreaux, il a finalement été libéré le 3 septembre 2024, avec une obligation de pointage et une assignation à résidence dans un hôtel de l’Yonne, dans lequel il ne s’est jamais présenté. Deux semaines plus tard, il est donc suspecté d’avoir violé puis tué Philippine.
Incarcéré en Suisse, Taha O. faisait l’objet d’une demande d’extradition de la part de la justice française. Après l’avoir d’abord refusée le 17 octobre dernier, comme c’est son droit, le suspect a finalement changé d’avis. Comme l’ont appris nos confrères de BFMTV, un courrier a été envoyé ce mardi 29 octobre par son avocate à l’Office fédéral (...)