"Meurtres, disparitions, rien n'a changé" : au Canada, la lutte contre les violences faites aux femmes autochtones est un fiasco

"Meurtres, disparitions, rien n'a changé" : au Canada, la lutte contre les violences faites aux femmes autochtones est un fiasco Des robes rouges en hommage aux droits des autochtones et aux femmes autochtones disparues et assassinées au Canada, le 6 septembre 2021 lors d'une manifestation à Port Renfrew, au Canada - AFP, COLE BURSTON
"Meurtres, disparitions, rien n'a changé" : au Canada, la lutte contre les violences faites aux femmes autochtones est un fiasco Des robes rouges en hommage aux droits des autochtones et aux femmes autochtones disparues et assassinées au Canada, le 6 septembre 2021 lors d'une manifestation à Port Renfrew, au Canada - AFP, COLE BURSTON

Le Canada a échoué dans sa lutte contre les violences faites aux femmes autochtones, qualifiée de "génocide" par une enquête nationale il y a cinq ans, a déploré lundi Cindy Woodhouse Nepinak, la cheffe...

Le Canada a échoué dans sa lutte contre les violences faites aux femmes autochtones, qualifiée de "génocide" par une enquête nationale il y a cinq ans, a déploré lundi Cindy Woodhouse Nepinak, la cheffe de l'Assemblée des Premières Nations du pays.

Seules deux des recommandations du rapport, qui en contenait 231, ont été mises en place, précise l'Assemblée des Premières Nations (APN).

"C'est difficile de voir de tels résultats aujourd'hui", a déclaré Cindy Woodhouse Nepinak, lors d'une conférence de presse à Ottawa, ajoutant que pour la majorité des demandes, "peu, voire aucun progrès" n'a été observé.

"Cet échec n'est pas acceptable pour notre peuple. J'espère qu'il ne l'est pas non plus pour les autres Canadiens", a-t-elle souligné, appelant à "plus de volonté politique".

En 2019, après deux années d'enquête, une commission nationale a qualifié de "génocide" les milliers de meurtres et disparitions de femmes membres des Premières Nations (Dene, Mohawks, Ojibway, Cris et Algonquins...) au Canada.

Ces femmes autochtones font face à un niveau de violence disproportionnellement élevé en raison des "actions et inactions de l'Etat qui trouvent leurs racines dans le colonialisme" et "une présomption de supériorité", avait conclu la commission.

En réponse, le Premier ministre Justin Trudeau avait promis un "véritable changement".

Malgré cela, "les meurtres et la violence n'ont pas cessé", a déploré Cindy Woodhouse...

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