Microbiote intestinal et activité physique : la durée prime sur l'intensité pour l’améliorer, révèle cette étude

Chaque personne possède dans son appareil digestif de très nombreuses bactéries qui forment ensemble un vrai écosystème appelé flore intestinale ou plus communément microbiote intestinal. Plus précisément, le microbiote intestinal regroupe des milliers de milliards de microorganismes vivant dans les intestins en symbiose avec l’organisme, c’est-à-dire en association bénéfique à chacun. Il s’agit essentiellement de bactéries, mais aussi de levures et de virus, qui jouent rôle dans bien des fonctions de notre organisme, notamment dans la digestion mais aussi et surtout en dialoguant avec le système immunitaire. De nombreuses études ont d’ores et déjà montré que si l’alimentation n’est pas suffisamment riche et variée en fibres, le microbiote en pâtit, et perd de sa propre richesse. Mais de plus en plus de scientifiques s’intéressent également au lien entre l’activité sportive et le microbiote intestinal, une récente étude ayant par exemple révélé que certaines bactéries intestinales peuvent réguler la motivation à faire de l'exercice en augmentant les niveaux de dopamine dans le cerveau.

La pratique d’une activité physique aurait donc un impact sur le microbiote intestinal. Mais alors, faut-il privilégier la pratique d’un sport en particulier, ou miser sur une intensité et une fréquence précise ? Des chercheurs de l’Université de Calgary ont souhaité éclaircir cette hypothèse en partant du constat que le...

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