Microbiote vaginal : les bonnes habitudes à adopter pour en prendre soin
Le terme "microbiote" a remplacé celui de "flore", mais le sens n’a pas varié : il désigne toujours ces milliards de micro-organismes qui peuplent le vagin. Parmi eux, les lactobacilles sont essentiels parce qu’ils acidifient le milieu, empêchant ainsi la prolifération d’agents pathogènes venus de l’intérieur, comme Candida albicans, ou de l’extérieur comme l’herpès ou le papillomavirus. Lorsque les bactéries lactiques perdent la main, les infections s’installent, rompant ainsi l’équilibre du microbiote (on parle alors de dysbiose). Pertes vaginales et démangeaisons constituent les symptômes les plus courants. Mais "un défaut d’hygiène, la prise d’antibiotiques, le stress, le surpoids et le tabac" peuvent parfois conduire à une dysbiose vaginale chronique, associée à un risque majoré d’infections sexuellement transmissibles, de baisse de la fertilité et d’accouchements prématurés, souligne le Dr Jean-Marc Bohbot, médecin infectiologue et andrologue, responsable du département Pathologies génito-urinaires de l’Institut Alfred Fournier (Paris). Pour se prémunir de tels désagréments, mieux vaut donc adapter son comportement...
1) Bannir la douche vaginale
Première chose à rappeler : le vagin se nettoie naturellement. Exit donc les douches vaginales – et les bains chauds prolongés - qui peuvent perturber son équilibre. En revanche, un lavage de la vulve doit s’effectuer une fois par jour, d’avant en arrière, avec un gel ou un nettoyant doux de type syndet, sans savon ni parfum. Les (...)