Le Mohican de Frédéric Farrucci : la critique et la bande-annonce
Le synopsis
En plein cœur de l’été, Joseph, l’un des derniers bergers du littoral corse, voit son terrain convoité par le milieu pour un projet immobilier. Il refuse de céder. Cela signerait la fin d’un monde. Quand il tue accidentellement l’homme venu l’intimider, il est forcé de prendre la fuite et devient la proie d’une traque sans répit du sud au nord de l’île. Portée par sa nièce Vannina, la légende de Joseph, incarnant une résistance réputée impossible, grandit au fil des jours et se propage dans toute la Corse…
La critique de Paris Match (4/5)
La Corse, terre de grand cinéma. Après « À ton image » de Thierry de Peretti et « Le Royaume » de Julien Colonna, l’île de Beauté est de nouveau mise en lumière dans le deuxième long métrage du réalisateur Frédéric Farrucci (« La Nuit venue »). Par chance, les films sont complémentaires : fresque historique et questionnement sur l’engagement pour le premier, chronique familiale sur fond d’engrenage de la violence, pour le deuxième, et enfin western crépusculaire pour le troisième. Le titre est bien sûr un indice : « Le Mohican » renvoie à la figure de l’indien solitaire, Joseph, un simple berger qui défend sa terre face aux méchants exploiteurs.
Dans la peau de cet homme extraordinaire comme le chantaient « Les Innocents », l’acteur Alexis Manenti trouve ici son meilleur rôle. Ce « survival » dans le marquis aurait peut-être mérité d’être recentré uniquement sur son personnage digne des westerns de Clint Eastwood ou John ...