« Mommy Makeover » : quelle est cette chirurgie esthétique post-grossesse et quels sont les risques ?
Le décès de l’influenceuse Asli Fernández, en pleine « Mommy Makeover », suscite l’émoi au Mexique. Cette opération de chirurgie esthétique est, en effet, loin d’être sans risques.
Une opération de chirurgie esthétique fatale. La créatrice de contenus mexicaine Asli Fernández est décédée lundi 6 janvier au cours d’une « Mommy Makeover », une opération de chirurgie esthétique post-grossesse. L’influenceuse a été victime des suites d’une thrombose en pleine opération, a annoncé son mari dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.
Qu’est-ce que le « Mommy Makeover » ?
Venue des États-Unis, le « Mommy Makeover » consiste à « réparer » des séquelles d’une grossesse en combinant plusieurs interventions de chirurgie esthétique après un accouchement, comme une liposuccion du ventre et la pose de prothèses mammaires. Celle-ci peut alors durer jusqu’à six heures, pour un coût estimé entre 6 000 et 10 000 euros.
Quels risques comporte l’opération ?
En France, les chirurgiens se limitent à trois opérations au maximum, rappelait le secrétaire général de la Société française de chirurgie plastique et esthétique (Sofcep) Michel Rouif à Europe 1. « Ce n’est pas une intervention que nous prenons à la légère. Déjà, il faut avoir un poids de forme, donc cette intervention ne se pratique, en général, pas avant au moins un an après la grossesse », soulignait le chirurgien plasticien.
Dès 2019, les professionnels de santé s’inquiétaient de la hausse des demandes pour ce « forfait post-accouchement ». « Faire des interventions combinées est fortement déconseillé si on a des facteurs de risque,...
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