Le monde du jeu vidéo reste gangrené par les clichés sexistes

Le jeu vidéo s’est démocratisé au cours des dernières années et attire un public de plus en plus diversifié. Mais si les femmes ont investi le secteur, une étude Ifop révèle que les préjugés sexistes persistent.

Le jeu vidéo a le vent en poupe : en 2022, 62 % des femmes sont des joueuses actives, pour 66 % chez les hommes. Mais si le secteur s’est féminisé au cours des dernières années et se rapproche de la parité, les biais sexistes, eux, continuent d’y prospérer.

C’est ce que révèle un sondage Ifop réalisé pour le média en ligne GamerTop et publié ce jeudi 27 avril. Cette étude, réalisée auprès de 4 000 joueurs et joueuses vient confirmer ce dont témoignent les gameuses depuis des années : remarques sexistes, harcèlement sexuel, menaces…

Le jeu vidéo, historiquement très masculin, reste empreint d’une culture toxique qui s’en prend violemment aux femmes. Les violences sexistes sont particulièrement présentes parmi la communauté des « hardcore gamer », c’est-à-dire ceux jouant à des jeux de tir, d’action-aventure ou de jeux de rôle en ligne qui se jouent principalement sur console ou ordinateur, par opposition aux jeux « grand public » sur smartphones.

Selon l’Ifop, jusqu’à 67 % des hommes se considérant comme des gamers ou « plutôt gamer » adhèrent à des stéréotypes sexistes : ainsi ils sont 30 % à estimer que les femmes ont acquis trop de pouvoir dans la société. 31 % considèrent que la femme effectue plus de tâches ménagères que les hommes et pour 28 % « le travail d’un homme c’est de gagner de l’argent, celui d’une femme de s’occuper de la maison et de la famille ».

Pire, le monde du jeu vidéo est...

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