Monique Olivier à nouveau entendue dans l'affaire Lydie Logé, retour sur cette disparition
Une analyse ADN avait permis de faire le lien entre la disparition de la jeune femme et le tueur en série Michel Fourniret. Ce lundi 11 mars, la famille de la victime espère enfin connaître la vérité.
La vérité sera-t-elle enfin connue dans l’affaire Lydie Logé ? C’est ce qu’espèrent les proches de la jeune femme, 29 ans et mère d’un petit garçon de 7 ans au moment des faits. Monique Olivier, poursuivie pour complicité dans cette affaire, doit être entendue au pôle « cold cases » du tribunal de Nanterre par la juge d’instruction Sabine Khéris ce lundi 11 mars selon les informations de RTL.
Le 18 décembre 1993 dans le village de Saint-Christophe-le-Jajolet (Orne), Lydie Logé disparaissait mystérieusement. Après avoir fait ses courses de Noël avec une amie, dernière personne à l'avoir vu vivante, elle était rentrée chez elle. Sa mère et sa tante lui ont parlé par téléphone vers 19 h 00. Puis quand sa sœur Sophie tente de l'appeler plus tard dans la soirée aux alentours de 21 h 00, plus rien. « Elle se volatilise, on ne sait pas comment ni pourquoi », explique Me Herrmann.
Sa voiture avait été retrouvée devant chez elle, clé sur le contact. Son sac à main et des effets personnels avaient quant à eux été retrouvés dans la maison tout comme le sapin de Noel qu’elle venait d’acheter. Un détail qui lui avait valu le nom de « La disparue au sapin de Noël ». Son corps n’a jamais été retrouvé.
Traces ADN
Alors que deux enquêtes, de 1994 à 1998 puis de 2004 à 2009, avaient abouti à des non-lieux, les investigations ont été relancées en 2018 après des rapprochements établis entre les traces ADN issues de composés...
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