Morsure de couleuvre : que faire ?

Les morsures de serpents sont la hantise des promeneurs. Elles se produisent essentiellement à la belle saison, entre avril et septembre lorsque les animaux sortent d’hibernation. Si elles sont sans gravité lorsqu’il s’agit d’une couleuvre, provoquant toutefois de belles frayeurs, elles peuvent être graves si une vipère est en cause. La plupart des morsures (60 % environ) de serpents sont d’ailleurs le fait de vipères, seul serpent venimeux vivant dans la nature en France. Les morsures de couleuvres ne représentent qu’un tiers des morsures recensées.

La première chose à faire en cas de morsure est de tenter d’identifier l’animal qui en est à l'origine. Il existe des moyens simples de faire la différence entre une couleuvre et une vipère, les deux animaux présentent des traits distinctifs. Les couleuvres ont de petites dents alors que les vipères possèdent des crochets. Les pupilles des premières sont rondes, alors que celles des secondes sont verticales, comme celles d’un chat. Dans les faits, il est peu probable de pouvoir regarder le serpent dans les yeux après la morsure… Il faut donc regarder la morsure elle-même.

La morsure de vipère peut être ce qu’on appelle une morsure sèche, c'est-à-dire sans injection de venin. Elle prend la forme de deux piqûres, marques des deux crochets, et provoque une douleur, mais sans symptômes associés. S’il y a un gonflement, une rougeur, des symptômes généraux (fièvre, difficultés à respirer, troubles digestifs, malaise), c’est un signe d’envenimation. (...)

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