Mort d’Adama Traoré : le non-lieu confirmé pour les gendarmes, la famille se pourvoit en cassation

La cour d'appel de Paris a confirmé ce jeudi 16 mai le non-lieu prononcé pour les gendarmes qui ont interpellé Adama Traoré, mort en juillet 2016 à l’issue d’une course-poursuite. La famille du jeune homme a annoncé se pourvoir en cassation.

La décision est une nouvelle étape décisive dans ce dossier emblématique des violences policières en France. La famille d’Adama Traoré a annoncé ce jeudi 16 mai se pourvoir en cassation après la confirmation en appel à Paris du non-lieu pour les gendarmes qui ont interpellé le jeune homme, mort en 2016 à l’issue d’une course-poursuite.

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L’« affaire est loin d'être terminée car cette misérable décision fera l'objet d'un pourvoi en cassation et [...] la France sera condamnée par la Cour européenne des droits de l'Homme », a immédiatement réagi l'avocat de la famille Yassine Bouzrou. Dans un communiqué, il estime que l’arrêt de la cour d’appel « déshonore l'institution judiciaire ».

« Nous nous félicitons que la justice ait à nouveau reconnu la totale innocence des trois gendarmes dont nous savons les qualités humaines et professionnelles irréprochables », ont de leur côté indiqué Rodolphe Bosselut, Sandra Chirac Kollarik et Pascal Rouiller, avocats des militaires.

Les motivations de l'arrêt n'étaient pas disponibles dans l'immédiat, mais selon une source proche du dossier, la cour a rejeté les demandes d'actes formulées par la famille et confirmé l'ordonnance de non-lieu, indique l’AFP.

« Lien de causalité » entre l’interpellation et la mort d’Adama Traoré

Au terme de sept années...

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