Mort d’Amandine : sa mère reconnaît pour la première fois l’avoir affamée

La cour d'assises de l'Hérault, à Montpellier.

La mère d’Amandine, accusée d’avoir affamé à mort sa fille, a reconnu pour la première fois les faits au deuxième jour de son procès, mardi 21 janvier. La mère de famille n’a pas donné plus d’explications.

Des faits enfin reconnus. Après avoir nié pendant quatre ans, Sandrine P., la mère d’Amandine, accusée d’avoir affamé à mort sa fille, a pour la première fois reconnu les faits au deuxième jour de son procès, devant les assises de l'Hérault, mardi 21 janvier. Du « totalitarisme familial », a résumé le président de la cour.

Le 6 août 2020, jour de son décès d'un arrêt cardiaque, au domicile familial de Montblanc, près de Béziers, la collégienne ne pesait plus que 28 kg pour 1,55 m, victime des « actes de torture ou de barbarie » pour lesquels sa mère, Sandrine P., 54 ans, est jugée depuis lundi, au côté de son compagnon. Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité, lors d'un verdict attendu vendredi au plus tard.

C’est un enregistrement audio qui a permis ses aveux inédits. Avant de suspendre l'audience mardi, le président de la cour, Eric Emmanuelidis, a fait diffuser un enregistrement audio, effectué en 2019 par des voisins, rapporte l’AFP. On distingue la voix de Sandrine P. et les cris, les pleurs et les sanglots d’Amandine : « Aïe, aïe, arrête, pas ça, j'ai mal... ». « Madame, reconnaissez-vous les violences commises sur Amandine entre 2014 et le 17 mars 2020 », date du début du confinement dû au Covid, demande le magistrat. « Oui », répond la mère de famille.

« Ainsi que les actes de torture et de barbarie commis entre le 17 mars et le mois d'août, notamment les humiliations, de l'avoir confinée dans...

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