Mort d’Amandine : la réclusion à perpétuité a été requise pour la mère de l’adolescente de 13 ans
Une peine requise à l’image du calvaire vécu par Amandine, l’adolescente de 13 ans morte de faim en août 2020 après des années de maltraitance. Le procès de sa mère, Sandrine Pissarra, et de son beau-père, Jean-Michel Cros, s’est ouvert le lundi 20 janvier à la cour d'assises de l'Hérault. Pendant cinq jours, de nombreux témoignages ont été apportés, notamment par certains des frères et sœurs de l’adolescente, qui ont tous évoqué les violences de leur mère, jugée pour "actes de torture ou actes de barbarie ayant entraîné la mort" de l'adolescente. Une violence qui était encore plus forte envers Amandine, la jeune fille ayant le seul "tort" de ressembler à son père, que Sandrine Pissarra détestait. Après quatre ans de déni, la mère de 55 ans a fini par confesser avoir été violente, tout en ajoutant deux jours plus tard: "Je suis une mère monstrueuse. Jamais, je n'ai jamais voulu qu’elle meure." Le verdict du procès pourrait intervenir ce vendredi 24 janvier en fin de journée. La réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 20 ans a été demandée à l'encontre de Sandrine Pissarra a rapporté Le Figaro. Pour le beau-père de l’adolescente, Jean-Michel Cros, jugé pour avoir "privé de soins ou d’aliments" sa belle-fille, dix-huit années de réclusion ont été requises.
Pendant le procès, les divers témoignages ont donc fait état du calvaire vécu par Amandine durant sa courte vie. La jeune fille ne pesait plus que 28 kg pour 1,55 m le 6 août 2020 quand elle est décédée. (...)