Mort d’Arman Soldin en Ukraine : une enquête pour crime de guerre ouverte en France
Au lendemain de la mort du journaliste de l’AFP Arman Soldin, une enquête a été ouverte ce mercredi 10 mai pour « crime de guerre ».
Alors qu’il se trouvait sur le terrain avec quatre de ses collègues, Arman Soldin, le coordinateur vidéo de l’Agence France-Presse en Ukraine est décédé lors d’une attaque de roquettes à l’Est du pays ce mardi 10 mai. Un bombardement qui a eu lieu aux alentours de 16h30, heure locale, dans les environs de Tchassiv Iar, à proximité de Bakhmout. Ses quatre collègues sont eux sortis indemnes de cette attaque. Il s’agit du 11ème reporter, fixer ou chauffeur de journaliste à trouver la mort sur le terrain depuis le début de l’invasion russe, le 24 février 2022, selon un décompte des ING RSF et CPF.
Pour déterminer les circonstances de sa mort
Suite à son décès, des amis et des collègues lui ont rendu hommage. Fabrice Fries, le PDG de l’AFP a fait savoir que toute l’Agence était « effondrée ». « Sa mort est un terrible rappel des risques et dangers auxquels sont confrontés les journalistes au quotidien en couvrant le conflit en Ukraine », a-t-il également souligné. De son côté, Phil Chetwynd, le directeur de l’information de l’AFP a rendu hommage à un journaliste « courageux, créatif et tenace ». « Le travail brillant d’Arman résumait tout ce qui nous rend fier du journalisme de l’AFP en Ukraine», a-t-il ajouté.
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