Mort d'Emile : ces différents experts mobilisés sur place pour tenter de résoudre l'affaire

L'agitation se poursuit dans le Haut-Vernet. Samedi 8 juillet 2023, les Français découvraient pour la première fois le visage du petit Emile, un garçonnet blond de deux ans et demi. Alors qu'il jouait dans le jardin de ses grands-parents, il a échappé à leur vigilance quelques secondes et s'est volatilisé. Tous pensent alors que le garçon va être retrouvé rapidement, n'ayant pas pu parcourir plusieurs dizaines de kilomètres sans se fatiguer. En vain. Plusieurs centaines de gendarmes sont mobilisées pour fouiller les alentours et tenter de retrouver ne serait-ce qu'une trace d'Emile. Des équipes cynophiles et des drones ont été utilisés mais cela n'a rien donné. Plusieurs témoins, des habitants et quelques suspects ont été interrogés pendant de longues heures. Jeudi 28 mars 2024, une mise en situation était organisée dans la région avec la présence de plusieurs témoins pour retracer toute cette journée du 8 juillet 2023 et ainsi, mettre en lumière des incohérences dans les déclarations ou dans les emplois du temps. Mais hasard du calendrier, l'affaire a connu un tournant majeur samedi 30 mars 2024. Une randonneuse a découvert des os appartenants au petit garçon. Durant sa promenade, elle est tombée sur un crâne et des dents qu'elle a récupérés pour les déposer à la gendarmerie. Ils ont ensuite été envoyés en hélicoptère à l'Institut de recherche criminel de la gendarmerie nationale (l’IRCGN) de Pontoise (Val d'Oise) et c'est ici que l'ADN a parlé.

C'est donc un imposant dispositif (...)

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