Geneviève de Fontenay, ruinée avant sa mort ? "Elle mangeait comme un oiseau"

Avec le décès de Geneviève de Fontenay, c'est toute une part de l'histoire de Miss France qui s'éteint. En 1954, la "dame au chapeau" avait intégré, en tant que secrétaire générale, l’association du comité Miss France, présidé par Guy Rinaldo. Louis Poirot, son mari et fondateur du concours, devient au même moment délégué général du comité. Elle deviendra par la suite son assistante, avant de reprendre les rênes du comité Miss France à la suite du décès de ce dernier.

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La vente de Miss France

L'aventure Miss France continuera jusqu'en 2010 pour Geneviève de Fontenay, même si, en 2002, elle et son fils vendent la partie commerciale et télévisuelle de leur entreprise à la société Endemol France. Huit ans plus tard, après plusieurs conflits avec Endemol, elle décide de quitter la Société Miss France et de créer un nouveau concours de Miss en janvier 2011, Miss Prestige National. Le tout avant de tirer sa référence en 2016, en affirmant : "Dans cette société qui part en vrille, je ne me sens plus dans mon élément."

Si elle n'est jamais revenue sur sa décision, Geneviève de Fontenay n'a jamais caché que, financièrement, sa vie n'était plus aussi faste que durant ses belles années. En 2002, lors de la vente de la marque Miss France à Endemol, elle n'a touché "que" 10 % des 6 millions d'euros estimés, alors que son fils Xavier, lui, a empoché 90 %.

Une vie frugale pour Geneviève de Fontenay

Dans un portrait réalisé par le Parisien au sujet de la dame au chapeau, son amie Geneviève Leblanc affirmait à son sujet : "Elle n'est pas malheureuse. Elle mange comme un oiseau et ne se rachète des fringues qu'à chaque tremblement de terre." La principale intéressée, elle, avait affirmé toucher une retraite de 1 400 euros par mois, alors qu'elle touchait un salaire mensuel de 5 000 euros au sein du comité Miss France.

"Mes tenues durent des années. Comme c'est classique, ça ne change pas. Je n'ai que deux chapeaux, le blanc et le noir. On ne change que le ruban. Le feutre ne bouge pas, comme mon crâne. En 2017, je n'ai même pas été imposable. Mais je n'ai pas besoin de grand-chose. Moi, j'aime les gens. C'est le peuple, ma nourriture."

Son coup de gueule contre la rémunération des Miss France

Geneviève de Fontenay a refusé de participer à la centième élection de Miss France, en tant qu'invitée d'honneur. Elle a critiqué le concours et les candidates à plusieurs reprises, et, en 2021, elle s'était même insurgée contre la rémunération de ces dernières. En effet, et après la plainte de l'association Osez le féminisme qui avant avait pointé du doigt des manquements concernant le droit du travail, les candidates sont désormais rémunérées.

"Ça me dépasse ! Comment peut-on faire ça ! (...) Quand vous voyez des gens qui n'ont pas d'argent. Nous sommes dans une période très difficile, avec des gosses qui n'arrivent pas à avoir à manger comme il faut... Et les Miss veulent se faire payer ? Je n'arrive pas à comprendre un truc pareil", avait-elle affirmé à l'antenne de Sud Radio. Elle précisait que, de son temps, les candidates étaient simplement défrayées pour leurs prestations. Un arrangement amplement suffisant selon elle : "Des jeunes filles représentent leurs régions et se mettent en valeur. Vous parlez d'un travail ! (...) C'est honteux ! (...) à côté de gens qui sont dans la misère. Je suis contente d'avoir tourné la page."

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