Mort de Nahel : « C'est à la justice d'évaluer la légalité » de la cagnotte en soutien au policier, estime Élisabeth Borne

La cagnotte de soutien au policier qui a tiré sur Nahel, lancée par Jean Messiha, a dépassé le million d’euros. Alors que les appels à fermer la cagnotte se font de plus en plus nombreux, la Première ministre Élisabeth Borne a estimé que seule la justice pouvait l’annuler.

Les tensions liées à la mort de Nahel, 17 ans, lors d’un contrôle de police, sont encore fortes. Et la  cagnotte lancée en soutien au policier auteur du tir n’arrange pas la situation, selon Élisabeth Borne.

La cagnotte « ne contribue pas sans doute à l’apaisement »

À la sortie d’une réunion sur la  mort de Nahel survenue le mardi 27 juin dernier, la Première ministre a déclaré, lundi 3 juillet que « le fait qu'effectivement ce soit une personne proche de l'extrême droite qui a lancé cette cagnotte ne contribue pas sans doute à apporter l'apaisement ».

La cagnotte en soutien à la famille du policier, décrit sur la plateforme comme une personne « qui a fait son travail et qui paie aujourd’hui le prix fort », avait été ouverte vendredi 30 juin par Jean Messiha, polémiste d’extrême droite et proche d’Éric Zemmour. Fermée une première fois par Leetchi puis rouverte sur la plateforme Gofundme, la cagnotte a désormais dépassé le million d’euros. De quoi nourrir les frustrations.

Une colère montante contre la cagnotte

Sur Twitter, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a exprimé sa colère. « Vous hébergez une cagnotte de la honte @gofundme. Vous entretenez une fracture déjà béante en participant au soutien d’un policier mis en examen pour homicide volontaire. Clôturez ! », a-t-il déclaré.

Alors que Gofundme a réagi en estimant la cagnotte « conforme » à ses conditions d’utilisation, les  appels à...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi