Mort subite du nourrisson : une anomalie cérébrale pourrait être responsable

C’est un drame dont la science peine encore à percer les mystères : chaque année en France, 250 à 350 bébés meurent du syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN), une pathologie dont les mécanismes sont encore méconnus.

Selon Santé publique France, le SMSN, aussi appelé « mort inattendue du nourrisson » (MIN), désigne « le décès subit d’un enfant âgé de 1 mois à 1 an jusqu’alors bien portant, alors que rien dans ses antécédents connus ni dans l’histoire des faits ne pouvait le laisser prévoir ».

Une nouvelle étude publiée dans la revue médicale Journal of Neuropathology & Experimental Neurology lève aujourd’hui le voile sur les causes du SMSN.

Pour comprendre les mécanismes à l’œuvre dans les cas de mort subite du nourrisson, des chercheurs du Boston Children’s Hospital et du Rady Children’s Hospital de San Diego ont étudié les cerveaux de 70 bébés victimes du SMSN entre 2004 et 2011.

Le plus souvent, le SMSN survient pendant le sommeil de l’enfant, lorsque plusieurs conditions critiques sont réunies, rappellent les chercheurs : d’abord, le nourrisson se trouve à un stade critique de son développement au cours de la première année de sa vie. Deuxièmement, le bébé est exposé à un facteur de stress, comme le fait de dormir sur le ventre ou de partager un lit. Enfin, le nourrisson présente une anomalie sous-jacente qui l’empêche de survivre à cet événement traumatisant.

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Une anomalie cérébrale en cause ?

C’est ce dysfonctionnement sous-jacent que les chercheurs sont parvenus à identifier : chez tous les bébés victimes du SMSN, le...

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