Mort de Tony Todd, visage du cinéma d'horreur et héros de « Candyman »
Son nom ne figure pas dans le Panthéon des stars les plus connues de Hollywood… Et pourtant, pour les aficionados des films de genre, c’est un acteur incontournable au même titre que Robert Englund, l’irremplaçable Freddy des « Griffes de la nuit » voire Christopher Lee, légendaire Dracula de la Hammer. Après des rôles secondaires dans « Platoon » d’Oliver Stone et « Bird » de Clint Eastwood, il entre de plain-pied dans le cinéma d’horreur avec le remake du chef-d’œuvre de Romero « La nuit de morts vivants », réalisé par le maquilleur et spécialiste des effets spéciaux, Tom Savini (« Zombie », « Maniac », « L’armée des morts »).
Mais c’est bien « Candyman », de Bernard Rose, en 1992 qui lui apporte la consécration. Il y incarne Daniel Robitaille, un fantôme tueur, descendant d’esclave et peintre talentueux mort dans d’atroces souffrances, son corps supplicié livré à un essaim d’abeilles… Son interprétation du spectre vengeur, aussi terrifiant que séduisant, qui hante un environnement urbain déshumanisé, le propulse parmi les icones du cinéma fantastique. Une notoriété soudaine que l’acteur a mise au service d’une cause qui lui tient à cœur, la jeunesse défavorisée aux États-Unis, thème d’ailleurs omniprésent dans « Candyman », tourné à Cabrini-Green, sinistre grand ensemble de Chicago, presque entièrement rasé au début des années 2000.
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"Révérend Zombie" dans "Hatchet" en 2006. © DR
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