Mpox : faut-il s’inquiéter du premier cas signalé en France ?
Un premier cas humain de mpox de clade 1b a été détecté sur le territoire français, en Bretagne, a annoncé lundi 6 janvier 2025 le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles. Il s’agit d’une personne n’ayant pas voyagé en Afrique centrale, zone où ce nouveau variant circule activement depuis plusieurs mois, mais ayant été en contact avec deux personnes de retour de cette région. “Les investigations sont en cours pour rechercher l’origine de la contamination et identifier l’ensemble des personnes-contacts à risque autour du cas diagnostiqué”, a assuré l’Agence Régionale de Santé (ARS) Bretagne.
La mpox (anciennement appelée variole du singe) correspond à une forme atténuée de la variole humaine, initialement présente chez l’animal, comme le rongeur, et qui circule désormais chez l’Homme, rappelle l’Institut Pasteur. Les symptômes de cette maladie sont des éruptions cutanées sur diverses parties du corps, des démangeaisons, de la fièvre, des maux de tête, des courbatures, des maux de gorge, ou encore un gonflement des ganglions lymphatiques. Son taux de létalité peut varier entre 0,1 et 10% selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Les cas de mpox ne sont pas nouveaux en France. En effet, une épidémie de mpox a déjà touché l’Europe en 2022, mais elle était liée au variant 2. Par ailleurs, le clade 2 circule toujours sur le territoire : 215 cas ont été comptabilisés depuis le 1er janvier 2024, selon le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités (...)