Mucoviscidose : un nouvel espoir thérapeutique

Les scientifiques ont testé les effets de cette molécule dans quatre modèles expérimentaux de mucoviscidose (image d'illustration)  - Credit:Lionel Le Saux / MAXPPP / PHOTOPQR/LE TELEGRAMME/MAXPPP
Les scientifiques ont testé les effets de cette molécule dans quatre modèles expérimentaux de mucoviscidose (image d'illustration) - Credit:Lionel Le Saux / MAXPPP / PHOTOPQR/LE TELEGRAMME/MAXPPP

Chaque année, environ 200 enfants naissent avec la mucoviscidose en France. Il s'agit de l'une des maladies génétiques potentiellement graves les plus fréquentes dans le pays. Elle touche principalement les poumons et affecte les fonctions digestives, comme le détaille l'Inserm : « Au niveau pulmonaire, l'épaississement du mucus encombre les bronches et entraîne en premier lieu une toux chronique, ainsi qu'une gêne et une diminution de la fonction respiratoire. »

La mucoviscidose résulte d'une anomalie du gène codant pour la protéine CFTR (cystic fibrosis transmembrane conductance regulator) porté par le chromosome 7. Actuellement, il existe des médicaments capables de corriger le dysfonctionnement et d'améliorer les symptômes.

Mais, pour 10 % des malades, ce traitement n'est pas efficace. Depuis le début des années 2010, des avancées doivent permettre d'améliorer encore davantage le pronostic de la maladie. Aujourd'hui, l'espérance de vie moyenne d'un patient est comprise entre 40 et 50 ans. Au sein de l'Inserm, une équipe de recherche dirigée par Fabrice Lejeune, chercheur au sein du laboratoire Hétérogénéité, plasticité et résistance des cancers aux thérapies (Inserm/ CNRS/ Université de Lille/Institut Pasteur de Lille/CHU Lille) a découvert que la molécule issue d'un champignon comestible pourrait avoir un intérêt thérapeutique pour les patients atteints de mucoviscidose.

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