Mycose vulvaire : causes, symptômes, traitement, comment l’éviter

Principalement causée par un champignon, la mycose vulvaire représente l’une des infections fongiques les plus courantes chez la femme. C’est également un trouble gynécologique sujet à un risque de récidive particulièrement élevé, ce qui peut avoir un impact notable sur la qualité de vie des patientes concernées. À quoi est due la mycose vaginale ? Quels sont les traitements actuels ? Existe-t-il des solutions efficaces pour limiter les rechutes ?

Dans le langage médical, certaines mycoses sont considérées comme des infections « opportunistes ». Cela signifie qu’elles sont causées par des germes naturellement présents dans l’organisme, ou non agressifs en temps normal. Mais ces germes deviennent pathogènes à un moment donné, souvent lorsque le système immunitaire présente des signes de faiblesse. Dans la très grande majorité des cas (80 %), les mycoses vulvaires ou vaginales résultent d’une prolifération anormale d’un champignon dénommé Candida Albicans ou, moins fréquemment, Candida Glabrata. Ces levures sont présentes chez 20 à 25 % des femmes, sans engendrer pour autant de symptômes particuliers. Mais sous l’effet de certains facteurs, la muqueuse vaginale n’assure plus aussi efficacement son rôle de barrière de protection. Les champignons peuvent alors se multiplier anarchiquement, jusqu’à déclencher un processus inflammatoire au niveau de la vulve et/ou du vagin. C’est la mycose vulvaire ou vulvo-vaginale.

Très fréquent, ce type d’infection génitale touche 75 % des femmes (...)

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