« Je n’ai fait aucun mal à Delphine et mes enfants me manquent » déclare Cédric Jubillar

Mardi, le suspect numéro 1 dans l’affaire Delphine Jubillar a été entendu par la cour d’appel de Toulouse. C’était une audition pour sa septième demande de remise en liberté.

L’audience a duré plus de deux heures. La chambre d’instruction de la cour d’appel de Toulouse analysait la septième demande de remise en liberté de Cédric Jubillar, accusé d’avoir tué sa compagne en 2020. Il est en effet écroué depuis juin 2021 à Seysses, en Haute-Garonne. Pour l’instant, il reste placé en détention et devrait entendre les résultats de cette audience le 28 mars prochain.

Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans, avait disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Depuis, son mari a rapidement été identifié comme le principal suspect. En effet, elle s’apprêtait à le quitter pour refaire sa vie avec un autre homme. Pourtant, aucun corps n’a été retrouvé et aucune scène de crime n’a été constatée. Pourtant, un faisceau d’indices concordants a été identifié. « Je n’ai fait aucun mal à Delphine et mes enfants me manquent », a déclaré le prévenu.

Me Alexandra Martin a expliqué aux journalistes: « Nous avons manifestement affaire à un entêtement de l’accusation qui viole la présomption d’innocence. Cela veut dire que cet homme, dans un an, un an et demi – c’est la perspective que l’on peut avoir si un procès est organisé – sera toujours en détention ». Les avocats dénoncent des conditions de détention très mauvaises.

S’il venait à sortir de prison, un ami pourrait lui prêter un appartement, jugé vétuste par les services pénitentiaires. L’avocat général a, quant à lui,...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi