« Je n’ai jamais voulu être une victime » : Fanny Ardant torpille le mouvement #MeToo en une de « Causeur »

En couverture, le magazine titre : « MeToo Cinéma le festival de connes ».

Elle l’a bien dit. Dans un entretien intitulé « Je n’ai jamais voulu être une victime » accordé au magazine d’extrême droite « Causeur », l’actrice Fanny Ardant s’est offusquée de l’accueil réservé au dernier film de Roman Polanski.

« Cette société accepte en silence ce mouvement – #MeToo – parce qu’elle a peur. La peur, plus le profit, cela donne des gens qui se mettent à genoux », stipule la comédienne dans les lignes du magazine. « Vous pouvez attaquer n’importe qui, personne ne bougera pour le défendre parce que chacun protège ses intérêts : Ne plus être ‘’engagé’’, ne plus gagner de l’argent, ne plus faire partie des ‘’bienheureux du monde’’… la plus grande peur ! ».

« Celui qui dénonce reste une balance »

Le long-métrage « The Palace », dernier film du réalisateur franco-polonais dans lequel figure l’actrice, a été programmé dans 82 salles de cinéma en France. L’unique séance parisienne a d’ailleurs été le résultat d’une « faute professionnelle » confiait le directeur au « Figaro ». Pour rappel, Roman Polanski a été inculpé pour viol sur mineur par la justice américaine et est accusé de viols et agressions sexuelles par une dizaine de femmes. Mais pour « l’honneur » de ce dernier, Fanny Ardant fait l’impasse : « Celui qui dénonce reste une balance ! En prison, c’est puni le plus gravement – par les autres. »

Quelques mois après la prise de parole de Judith...

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