Naissances prématurées : des produits chimiques présents dans le vagin suspectés

Le travail prématuré spontané correspond à un début de travail avant le terme normal de la grossesse (avant 37 semaines d’aménorrhée soit 8 mois et demi de grossesse), les membranes étant intactes (poches des eaux non rompues) au moment du début du travail. Comme l’explique l’association SOS Prema, le rôle des infections est fortement suspecté de même que d’autres événements liés aux conditions de vie difficiles et le stress engendré. Or, les bébés prématurés peuvent souffrir de nombreuses complications de santé, à l’instar d’une immaturité du système nerveux central, pulmonaire ou encore digestive, et découvrir pourquoi certaines naissances surviennent aussi tôt permettrait de mieux repérer les situations à risques. Face à cet enjeu, des chercheurs du Columbia University Vagelos College of Physicians and Surgeons affirment que des prélèvements vaginaux pourraient aider les médecins, et pour cause : leur étude publiée dans Nature Microbiology indique que des produits chimiques qui s'accumulent dans le vagin, provenant potentiellement de produits de soins personnels, contribuent à la survenue d’un accouchement prématuré spontané.

En effet, l’étude qui porte sur 232 femmes enceintes a révélé qu'une poignée de produits chimiques non biologiques précédemment trouvés dans les cosmétiques et les produits d'hygiène sont fortement associés aux naissances prématurées. « Nous devons examiner de plus près si...

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