Naturopathes auto-proclamés : la présidente du syndicat demande au gouvernement d’agir

Les médecines douces ayant le vent en poupe depuis quelques années, de nombreux praticiens proposent leurs services, notamment via la plateforme Doctolib. Au point que celle-ci a dû sévir quant aux conditions pour s’y inscrire et y proposer des créneaux de rendez-vous.

La profession de naturopathe est notamment visée, et ce d’autant plus que des propos choquants de la « papesse » des naturopathes, Irès Grosjen, 92 ans, ont refait surface. Celle-ci préconisait notamment de frictionner le sexe des petits garçons pour faire tomber la fièvre, une allégation grave et sans aucun fondement scientifique.

Conscient que de nombreux praticiens se sont auto-proclamés naturopathes sans formation spécifique, le syndicat des professionnels de la naturopathie en a appelé au gouvernement, lors de son congrès annuel se tenant ce mardi 17 janvier.

Du ménage à faire pour protéger les usagers ayant recours à ces pratiques

Oui, il y a du ménage à faire”, reconnaît volontiers Alexandra Attalauziti, la présidente du SPN auprès de nos confrères du Parisien (Source 1). La présidente du syndicat estime que sur les quelque 6 500 naturopathes référencés, au moins 1 500 sont “autodidactes”, autrement dit sans formation reconnue. “Je les ai clairement dans le radar”, assure Alexandra Attalauziti, qui estime pour autant que les autorités sont responsables de cette situation. “Depuis 2017, nous demandons au gouvernement...

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