"Ce n'est pas un violeur" : au procès des viols de Mazan, les femmes des accusés soutiennent leurs maris
Le procès des viols de Mazan se poursuit. Depuis plusieurs semaines, Gisèle Pélicot, forte et digne, témoigne des atrocités dont elle a été victime. Dominique Pélicot, son ex-mari et principal accusé, est jugé aux côtés de 50 autres hommes, accusés d'avoir participé aux viols et abus sexuels qu'elle a endurés. Et malgré les accusations auxquelles font face leurs maris, leurs épouses se montrent pour beaucoup pleines de soutien. C'est notamment le cas de Valérie, et de sa fille Érica, qui a témoigné en faveur de son ex-conjoint, comme le rapportent nos confrères de BFM TV. "Pourquoi ne pas le croire, pourquoi croire tout le monde et pas lui ?", s'est-elle interrogé, persuadée qu'il a été "manipulé" par Dominique Pélicot, comme bon nombre d'autres épouses d'incriminés.
"On croit en sa version, car on sait que ce n’est pas un violeur, on n'a aucun doute", ont ajouté les deux femmes au micro de BFM TV. Depuis le début du procès, Cyril D. comparait au palais de justice d'Avignon. Il s'était rendu chez les Pélicot le 2 septembre 2019, afin d'avoir une relation avec "un couple consentant". Ce jour-là, sa femme et sa fille étaient absentes. Deux ans plus tard, le 9 février 2021, l'homme de 54 ans avait été interpellé à son domicile par la police et avait admis s'être rendu compte d'un problème - que Gisèle Pélicot était droguée - sans pour autant faire marche arrière. "J'ai 54 ans et c'est vrai que j'ai outrepassé le consentement", a-t-il accepté ce vendredi 20 septembre 2024, à la barre. (...)
