Neuroatypique : que cache cette nouvelle notion ?

Albert Einstein, Stevens Spielberg, Mark Zuckerberg… on ne compte plus les génies de ce monde connus pour leur fonctionnement “neuroatypique”. Avoir un trouble neurodéveloppemental est loin d’être une tare, et c’est précisément l’idée que veut diffuser la notion nouvelle de “neuroatypie”. Mais parviendra-t-elle à tordre le cou au neuroconformisme ? On fait le point.

Définition : c’est quoi une personne neuroatypique ?

Le terme « neuroatypique » est récent et encore en cours de définition. " Ce terme est apparu récemment dans le dictionnaire du Robert", selon Guillaume Camelot, psychiatre. Une personne neuroatypique se caractérise par un mode de fonctionnement cognitif différent. Cette notion apparaît à la fin des années 1990, inventée par la psychologue et sociologue australienne Judy Singer. Cette militante autiste employait le terme de « neurodivergence ».

"La neuroatypie englobe des troubles du neurodéveloppement qui apparaissent dès l'enfance. Il s'agit de l’autisme, du TDAH et des troubles « dys »", selon le praticien.

Néanmoins, depuis quelques années, la liste des neuroatypies s’est allongée puisqu’elle comprend : les hauts potentiels intellectuels et émotionnels (HPI et HPE), l’hypersensibilité émotionnelle et parfois même la bipolarité...

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