Nikki Reed parle de sa vie sans selfie

La plupart des comptes Instagram de célébrités (dont nous tairons les noms) sont remplis de selfies. Mais lorsque le joli visage de Nikki Reed apparait sur la toile, il est généralement associé à un écrit en soutien à une bonne cause, comme la protection des animaux, la solidarité, l’achat local ou encore le recyclage. Ce dernier est la raison pour laquelle elle fait équipe avec Kiehl’s durant sa démarche annuelle Earth Day (Jour de la Terre), qui soutien Recycle Across America. Nikki Reed a aidé à concevoir une étiquette en édition limitée pour la Crème de soin pour les yeux à l’avocat (29$), sur laquelle apparait un éléphant, qu’elle considère comme son animal spirituel et qu’elle s’est même fait tatouer — en blanc ! — sur son avant-bras. Nous avons parlé à l’actrice de Twilight et Sleepy Hollow de la façon dont le fait de soutenir la cause animale affecte ses choix en matière de cosmétique, et lui avons demandé pourquoi elle pense que les réseaux sociaux sont en train de détruire la société.

L’actrice travaille avec des marques cosmétiques pour mettre fin aux tests sur les animaux. (Photo : Michael Kovac/Getty Images)

Nous vivons dans un monde de selfies sans maquillage maquillés, mais il y a tellement de contournements possibles que les gens semblent utiliser des filtres sur tout. Dans quelle mesure pensez-vous que les médias sociaux ont changé la perception de la beauté des gens ?

Oh mon Dieu, totalement. Et je pense que c’est une véritable honte. Je pense que de bien des façons, les médias sociaux sont en passe d‘être blâmés pour la destruction de la société et la façon dont les femmes se voient, parce que je pense que nous nous comparons continuellement aux fausses images que les autres exposent d’eux, et que cela ne correspond pas nécessairement à la réalité. Et aujourd’hui, nous nous comparons à cela et c’est irréel.

Aujourd’hui on regarde tout au travers d’un filtre, — oublions la beauté pendant une seconde — notre capacité à nous rattacher à l’être humain est complétement changée à cause des médias sociaux. Il y a une telle déconnexion entre la réalité et la façon dont on en parle ou dont on la montre. Il y a une déconnexion d’avec la réalité à cause de cela, et c’est vraiment dommage. J’ai parlé à mon équipe, il n’y a pas si longtemps, de l’idée de faire ensemble un livre de photographies d’images brutes de la vie quotidienne comme elle existe vraiment chez vous ou dans votre espace personnel, parce que je pense que c’est important pour les filles de voir cela.

Êtes-vous #profiltres ou #antifiltres dans la vie et sur Instagram ?

Je ne sais pas, je suis plus mise au point manuelle. Je pense que je vois les filtres exactement de la façon dont ils devraient être vus, qui est « je mets un filtre sur quelque chose pour m’amuser, pas pour améliorer sa beauté ». J’ai entendu récemment qu’il existait un filtre pour cela, comme retoucher votre peau et ce genre de choses. Ce genre de choses ne devrait pas… [Fait « non » de la tête.]

Utilisez-vous ces applications grâce auxquelles vous pouvez retoucher vos photos ?

Noooon, non. Je n’y connais rien, je ne critique pas ces applications, mais non, je n’en ai pas.

Quels sont vos conseils pour prendre un bon selfie ?

Je n’en prends pas ! Je suis la pire preneuse de selfie. Vraiment !

Vous considérez-vous comme étant une aventurière en matière de beauté ?

Non, je ne le suis pas. J’aimerai l’être, mais la vérité est que, vous voyez ce soir, c’est le maximum de maquillage que vous me verrez porter, et ce n’est pas vraiment dingue, c’est très léger.

Nikki Reed, avec un bébé écureuil orphelin. (Photo : Instagram/iamnikkireed)

En tant que militante pour les droits des animaux, avez-vous déjà cessé d’utiliser une marque parce que vous aviez découvert qu’elle n’était pas respectueuse des animaux ou sans cruauté animale ?

Je pense avoir une grande opportunité d’utiliser ma voix pour sensibiliser les gens, par exemple, certains ne respectent pas ces lois, même si les marques l’exigent. En Chine par exemple, ils continuent de faire des tests sur les animaux, même si les produits ne sont pas exclusivement destinés à la Chine, et nous les utilisons ici. La Chine continue de faire des tests sur les animaux parce que dans ce pays c’est la loi, donc je pense qu’il faut définitivement approfondir le sujet. Vous pouvez applaudir une marque qui souhaite faire les choses bien, sans cruauté, puis vous découvrez finalement qu’un pays en particulier continue de le faire.

Je pense que le plus important dans tout cela, c’est d’utiliser cette opportunité de pouvoir sensibiliser à propos de ça. Je pense qu’aujourd’hui, il y a un immense espace dans le monde de Kiehl’s et que nous devons chaleureusement inviter la Chine à la table des pays anti cruauté, « Hey, Kiehl’s est une marque anti cruauté, » et bien qu’ils ne puissent évidemment pas contrôler les lois en Chine, je suis certaine que Kiehl’s aimerait réellement que la Chine les rejoigne. Je suis vraiment ravie par cette conversation, car lorsque j’ai signé avec Kiehl’s, la toute première question que je leur ai posée était de savoir s’ils faisaient des tests sur les animaux, et ils ont répondu que non. Et ils ne le font pas. La Chine le fait. Au lieu de me baser sur cette conversation et de me sentir mal à l’aise, j’aimerai avoir une conversation ouverte et tendre avec la Chine, et je suis reconnaissante d’être en position de le faire.

Kathryn Romeyn