Noée Abita, dans Première Affaire : « Le cinéma a bouleversé ma vie »
Révélée à 17 ans dans Ava, où elle jouait une adolescente menacée de cécité, la jeune actrice s'est depuis illustrée dans Slalom, les Passagers de la nuit ou la minisérie Une île, sur Arte. Dans Première Affaire, de Victoria Musiedlak, elle incarne Nora, avocate en droit des affaires, qui défend un meurtrier potentiel.
De sa voix juvénile, avec une timidité sous laquelle se niche une grande détermination, Noée Abita raconte cette nouvelle étape dans son parcours.
Pourquoi ce rôle dans Première affaire vous a-t-il séduite ?
C'est la première fois que l'on me propose un personnage avec une vraie fonction dans la société : Nora est avocate et ce récit d'apprentissage est ficelé autour de sa découverte du métier. C'est une jeune femme très timide au début du film, elle n'a vécu que pour le travail et derrière un bureau. Quand elle est confrontée au terrain et à la cruauté du monde, on la sent d'abord fébrile, ballottée. Pourtant, elle va s'émanciper et décider d'assumer pleinement ses fonctions et ses désirs. Son affaire la met en présence d'un flic avec lequel elle va notamment s'autoriser à assumer une féminité jamais explorée. J'avais envie de ce type de personnage, de découvrir d'autres territoires que l'adolescence.
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Je n'ai que 25 ans, mais j'ai grandi depuis mes débuts dans Ava, je suis devenue maman, et il me plaît d'endosser des rôles qui correspondent aussi à mon évolution personnelle.
Qu'aimez-vous chez Nora ?
A travers elle, le scénario explore notre rapport à la morale, à la justice et à la vérité. Les personnages et les histoires troubles me séduisent, j'aime quand une intrigue n'est pas manichéenne, et cette femme que...
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