Un nouveau test pour diagnostiquer précocement le cancer de l'endomètre, basé sur la PCR

La technique PCR (Polymerase Chain Reaction), basée sur le matériel génétique, a beaucoup fait parler d’elle depuis deux ans en lien avec l’épidémie de Covid-19. Concrètement, la réaction en chaîne par polymérase permet de copier en un grand nombre d’exemplaires des séquences d’ADN à partir d’une faible quantité d’acide nucléique au départ. Il s’agit donc d’une technique d’amplification d’ADN in vitro qui permet d’obtenir un très grand nombre de copies d’une séquence d’ADN choisie. Dans le Journal of Clinical Oncology, des chercheurs de l’University College London rapportent comment ils ont réussi à appliquer cette technique dans le dépistage du cancer de l’endomètre, avec à la clé une efficacité de détection aussi précise que les méthodes actuelles. « On espère que cette découverte accélérera le diagnostic du cancer de l’endomètre et réduira le besoin de procédures de diagnostic plus invasives et souvent douloureuses telles que l'hystéroscopie (examen qui consiste à explorer l'intérieur de l'utérus à l'aide d'un endoscope). », fait ainsi savoir l’équipe scientifique sur le site de l’Université.

Le nouveau test, nommé WID TM -qEC consiste à examiner trois régions d'ADN qui présentent différents niveaux de méthylation, à savoir des modifications chimiques qui interviennent pour réguler l'expression des gènes sans modifier la séquence d'ADN. Les niveaux de méthylation de l'ADN...

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