Nouvelles réglementations de Meta : les propos haineux contre les personnes LGBTQ+ et les femmes autorisés
Le groupe Meta détenu par Mark Zuckerberg a rendu publiques de nouvelles réglementations, ce mardi 7 janvier, qui autorisent les propos haineux à l’encontre des personnes LGBTQ+ et des femmes notamment, au nom de la « liberté d’expression ».
Internet, un espace de plus en plus hostile pour les minorités. Depuis peu, il est désormais possible pour les utilisateurs de Meta de qualifier de « malades mentaux » des internautes en raison de leur sexualité ou de leur identité de genre. L’idée avec ces nouvelles réglementations mises en place ? « Revenir aux racines de la liberté d'expression sur Facebook et Instagram. » C'est en tout cas l'objectif affiché par Mark Zuckerberg, le patron de Meta qui détient à la fois Facebook, Instagram et WhatsApp.
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Une série de changements annoncée dans une vidéo publiée ce mardi 7 janvier dans laquelle le milliardaire détaille un assouplissement en termes de modération sur ces réseaux sociaux. Au programme, l'arrivée d'un système de notes de la communauté similaire à celui de X (ex-Twitter) pour remplacer son programme de fact-checking et l'abandon de certaines restrictions sur des sujets comme l'immigration, l'identité sexuelle et le genre, « qui font l'objet d'un discours et d'un débat politiques fréquents ».
La fin de la modération sur les discours de haine
Les propos haineux à l’encontre de ces minorités ne seront donc plus répréhensibles. Comme le rapporte NBC News, les internautes pourront donc qualifier de « malades mentaux » les personnes homosexuelles, transgenres ou non-binaires. Par exemple, un internaute transphobe sera autorisé à qualifier les...
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