La Nupes propose une loi sur les métiers féminisés et leur pénibilité à l'occasion du 8 mars

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, des députés de la Nupes ont introduit une proposition de loi visant à revaloriser les « professions féminisées » les plus pénibles.

« Les professions féminisées sont un angle mort de la législation. » C’est le constat posé par Sarah Legrain, députée insoumise lors d’un point presse à l’Assemblée nationale, indique « l’AFP ». Les élus de la Nupes ont déposé, ce mardi 8 mars, une proposition de loi pour revaloriser les métiers majoritairement occupés par des femmes.

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Une pénibilité invisibilisée

Sarah Legrain estime que les « salaires, qualifications et pénibilités sont systématiquement sous-évalués » lorsqu’on aborde les emplois féminisés. « Quand il s'agit d'une caissière ou d'une aide-soignante, le port d'une charge lourde est peu perçu comme un risque du métier, alors qu'il sera assez évident pour des métiers de la manutention à dominante masculine », regrette la députée de Paris.

Pour illustrer son propos, l’élue insoumise fait référence au Québec où dès 1996 « une loi a été promulguée pour comparer les emplois à prédominance féminine et à prédominance masculine, afin d'objectiver les biais de genre qu'il y a dans la prise en compte des qualifications et des risques ».

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Une loi pour revaloriser les métiers féminisés

La proposition de loi prévoit notamment l’ouverture de négociations salariales, au moins une fois tous...

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