"Il n'y a pas de féminisme sans les femmes trans", défend Enora Malagré (merci !)

"Il n'y a pas de féminisme sans les femmes trans", défend Enora Malagré (merci !) - BestImage, COADIC GUIREC / BESTIMAGE
"Il n'y a pas de féminisme sans les femmes trans", défend Enora Malagré (merci !) - BestImage, COADIC GUIREC / BESTIMAGE

Violences, stigmatisation, propagande haineuse : la transphobie existe, et la transphobie tue. Merci à Enora Malagré de le rappeler en direct sur le service public. Un discours engagé.

Ou vous le répétait il y a peu : "Trans rights are human rights". Les droits des personnes transgenres sont des droits humains. A travers le monde, cette évidence n'est pas partagée par tous. En France, le nombre de violences commises à l'encontre des trans aurait augmenté de 27 % en un an - c'est SOS Homophobie qui l'affirme, les témoignages de 1 506 personnes en avant. Outre-atlantique, on a pu assister au procès des assassins de Brianna Ghey, jeune fille trans tuée pour son genre. Au Kenya, les femmes trans sont persécutées...

On pourrait continuer longtemps l'énoncé des violences, discriminations, stigmatisations, que subissent les trans. Tiens, un film à grand divertissement l'évoquait encore récemment : Monkey Man, ovni du cinéma de baston signé Dev Patel que nous décryptons longuement ici. Et cette haine anti-trans a fait réagir une personnalité médiatique dans l'Hexagone, et pas n'importe laquelle : la journaliste féministe Enora Malagré.

Sur France 5, à une heure de grande écoute, Enora Malagré est venue dire les termes, rappelant la nécessité de défendre les droits des personnes trans. L'occasion d'épingler la transphobie ordinaire. Bravo.

"Pas de féminisme sans les femmes trans !"

Oui, les vies trans importent. On écoute Enora Malagré nous le rappeler sur France 5 : "Aujourd'hui il y a une meilleure visibilité des personnes trans, on le voit dans la fiction. Mais la loi n'a pas changé, et les personnes...

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