Les océans sont en « état d'urgence » selon l’ONU

À l’occasion d’une conférence mondiale à Lisbonne, plusieurs centaines de responsables politiques, chercheurs et défenseurs de l’environnement vont tenter de trouver des remèdes aux maux des océans.

Solutions à la surpêche, à la pollution plastique, à l’acidification des mers… Les sujets de réflexion ne manqueront pas lors de la conférence des Nations unies qui se tient à Lisbonne depuis le lundi 27 juin. L’objectif ? Tenter de trouver des remèdes à la santé fragile des océans et éviter les « effets en cascade » qui menacent l’humanité.

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Les mers, qui recouvrent plus des deux tiers de la surface de la planète, génèrent la moitié de l’oxygène que nous respirons et représentent une source vitale de protéines pour le quotidien de milliards de personnes.

« L’océan n’est pas un dépotoir »

« Malheureusement, nous avons pris l’océan pour acquis. Nous sommes actuellement confrontés à ce que j’appellerais un état d’urgence des océans », a déclaré Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies. « L’océan n’est pas un dépotoir. Il n’est pas une source de pillage infinie. C’est un système fragile dont nous dépendons tous » et « notre échec à préserver l’océan aura des effets en cascade », a-t-il alerté dans son discours d’ouverture de cette conférence de cinq jours.

L’océan joue un rôle clé pour la vie sur Terre en atténuant les impacts du changement climatique. Mais le coût en est considérable : en absorbant environ un quart de la pollution au CO2, alors même que les émissions ont augmenté de 50 % au cours des soixante...

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