Offrir un animal à Noël : ces erreurs à ne pas faire pour leur bien-être

L'arrivée d'un animal à la maison doit être un acte réfléchi.

Découvrir le matin de Noël l’adorable chaton dont on rêvait : on imagine facilement les cris de joie. Cette scène est pourtant le cauchemar des éleveurs, qui refusent parfois de livrer leurs petits pour le 24 décembre. "Se retrouver dans le vacarme, ballotté de mains en mains, dans un lieu inconnu, est un énorme stress pour un animal", soupire Anne-Marie Le Roueil, présidente du Syndicat national des professions du chien et du chat (SNPCC). D'ailleurs le cadeau sera d’autant plus inoubliable que vous n’en ferez pas la surprise – et laisserez au bénéficiaire le droit de refuser. Car, dès le cadeau offert, les contraintes commencent : sortir le chiot à 7 h du matin, en même temps que vous préparez les enfants pour l’école, remplacer les fils électriques grignotés par le lapin, éduquer le chaton qui fait ses griffes sur le canapé, lui trouver un point de chute pour les prochaines vacances… Mieux vaut y penser avant.

Pour éviter les coups de cœur, qui se soldent souvent par des abandons, la loi impose de lire et signer un certificat d’engagement*, sept jours avant d’accueillir un chien, un chat, un furet ou un lapin. Mais, "avec la complicité de vendeurs ou donneurs peu scrupuleux, il est parfois antidaté pour que vous puissiez repartir sans délai avec l’animal convoité", met en garde le vétérinaire Christian Collinot. Il est pourtant riche en informations sur ce qui attend le futur maître. Côté alimentation, un chien de taille moyenne coûte environ 50 € par mois, contre plus de (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite